Le lâcher prise... c'est quoi ce truc ?

Publié le par Tristan

Ce matin je reçois sur ma boîte mail  un e-mail de S. qui me questionne en vue d’une consultation prochaine: « le bonheur est-il adaptable à ma personne ? »
D’abord, je voudrais remercier S. de cette question. Au début elle m’a surprise. Je me suis demandé comment peut-on répondre à cela ? Et quelle responsabilité ! Imaginez répondre OUI, ou NON ! L
a vie a-t-elle été faite pour séparer en deux ceux qui ont droit au bonheur et ceux qui n'y ont pas droit ? Croyons-nous vraiment cela ?
Alors si on n’y croit pas vraiment, qu’appelle-t-on le bonheur ?

La vie souvent nous apporte des épreuves que nous appelons « malheur » ou « absence de bonheur ». On vit des situations difficiles, des blocages, des épreuves et cela se répète années après années. Et on a l’impression que le chemin du bonheur nous est barré par tous ces petits soucis qui limitent notre plaisir de vivre. On pense que ces épreuves sont des fatalités ou des poids indécrottables de notre vie qui nous font ressentir que des mauvaises choses et de mauvais sentiments, du désespoir... Mais comprenons-nous vraiment le but et la finalité de nos épreuves ? Le but de ses épreuves n’est-il pas de nous faire évoluer ? Mais alors, comment est-ce que cela fonctionne et pourquoi est-ce si douloureux ?


J’avais oublié cela ce week-end. Pris d’énervement et d’agacement, j’ai shooté dans une porte ! Eh oui, je peux tomber bien bas ! Quelques heures après, je boitais si fort et souffrais tant que je pouvais à peine poser le pied parterre. La pharmacienne envisageait le pire.
Marie–Lore m’a alors questionné pour savoir si je croyais vraiment que j’avais fait cela pour évacuer de la colère. C’était ma petite justification à moi, une façon de me dire que la raison de mon malheur venait d'ailleurs. La moitié de la journée, cette question a trotté dans ma tête. Je me suis finalement rendu compte que non, que ce geste, je l’avais laissé sortir de moi pour me montrer à moi-même à quel point je pouvais me blesser par manque d’amour pour moi-même. J’ai pris alors la décision de ne plus me faire de mal. Quelques heures après, avec le soutien d’un bon soin Reïki, je trottais à nouveau.
Croyez-le ou non, mais l’instant où j’ai accepté que je m’étais fait mal pour me montrer à moi-même à quel point je pouvais être négligeant avec mon bien être, à cet instant précis qui était comme une fraction de seconde, j’ai senti la douleur commencé à se séparer de moi.
Alors oui, je suis encore plus persuadé après cette expérience que le bonheur est à la porté de tous. Il faut le chercher, l'apprivoiser, le sonder et cesser de toujours renvoyer aux autres la responsabilité de nos vies. 

Je n'ai jamais été aussi heureux de vivre qu'aujourd'hui et je remercie mon pied et Marie-Lore de m'avoir montré de quoi j'étais capable pour finalement lâcher prise sur cette idée saugrenue que mon malheur viendrait des autres. Et si c'était cela le lâcher prise?

 

 

 

 

Publié dans Sujets de comptoir

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