Console et compagnie
Dans son article Soyons le chemin... Marie-Lore rappelle qu'il y a quelques années Internet était critiqué de manière exagérée pour sa "dangerosité", comme s'il n'y avait que cela.
Mais s'agit-il de l'outil ou de l'usage que l'on en fait qui est critiquable?
En tant que parent on reçoit régulièrement des avertissements sur le "danger" des médias. On stigmatise tous les nouveaux gadgets. Le portable... un poison dangereux. Les consoles de jeux... elles vous sauteraient dessus quand vous leur tournez le dos... L'e-mail... cette invention du diable anti grammaire et langue française... Même le téléphone fixe en son temps aussi avait été jugé inutile et nuisible par un ministre de la République !
Donc en tant que parent on vous recommande... rien !
Aucun doute qu'Internet peut devenir un vrai outil d'enfermenent, comme la TV, les consoles de jeu, comme les téléphones, fixes ou portables, et comme la lecture même !
La lecture, cet art si noble que l'on encense aujourd'hui comme la bonne façon de passer son temps, peut aussi être, pour les enfants, une porte ouverte vers des mondes imaginaires qui éloignent des autres et de la vie, un refuge mortel à toute vraie communication.
Peu importe le média, ils ont tous la capacité de nous ouvrir l'esprit par ce qu'ils transportent et aussi la capacité de nous asservir par ce qu'ils renferment.
Avant les vacances de la Toussaints on a essayé de tirer le bilan des vacances de cet été avec les enfants. Résultats :
- Mon fils C. accro à la TV et au jeux vidéo
- Ma fille A. accro à la Nintendo DS
- et mon autre fille E. accro à ses livres d'Harry Potter
Donc, on s'est mis d'accord au début des vacanes pour poser tous ensemble des limites à l'usage de nos accrocheries préférées. C'est passé comme une lettre à la poste. Et les vacances ce sont très bien passées.
Eh oui, soyons honnête, la lecture n'a pas plus de vertu que la TV si on se plonge dedans sans retenue ! Je ne suis pas sûr que si on n'avait pas posé de règle pour la lecture, nous aurions été aussi crédible... Car Ariane et Côme avait bien perçu l'enfermement d'E. dans ses livres cet été.
Il n'y a pas d'échelle de valeur qui tienne la route entre les différents médias.
La lecture de "Mein Kampf", est-elle plus vertueuse qu'un éducatif du cerveau sur Nintendo? ou qu'une promenande dans la blogosphère?
Tous les médias son potentiellement des mondes virtuels qui peuvent nous absorber et nous enfermer pendant des heures dans toutes sortes de mondes.
Tous les médias sont des ouvertures à des mondes de pensées et d'êtres qui nous permettent de faire des rencontres avec nous-même, la Vie, les autres.
La noblesse de l'homme réside en lui-même. Aucun média n'a le pouvoir d'asservir quiconque n'y consentirait pas un peu quelque part.
Dans notre société, toute critiquable qu'elle soit, personne ne nous a attaché devant la TV pour nous obliger à avaler des séries, ou des dessins animés. Et qui a dit que si on avait un ordinateur connecté chez soi on ne pouvait pas accompagner son utilisation de règles de vie commune?
Alors que critique-t-on sinon notre impuissance à vivre ensemble? Notre propension à fuir?
La qualité de notre vie ne dépend-elle pas avant tout de la qualité de nos choix?
Mais s'agit-il de l'outil ou de l'usage que l'on en fait qui est critiquable?
En tant que parent on reçoit régulièrement des avertissements sur le "danger" des médias. On stigmatise tous les nouveaux gadgets. Le portable... un poison dangereux. Les consoles de jeux... elles vous sauteraient dessus quand vous leur tournez le dos... L'e-mail... cette invention du diable anti grammaire et langue française... Même le téléphone fixe en son temps aussi avait été jugé inutile et nuisible par un ministre de la République !
Donc en tant que parent on vous recommande... rien !
Aucun doute qu'Internet peut devenir un vrai outil d'enfermenent, comme la TV, les consoles de jeu, comme les téléphones, fixes ou portables, et comme la lecture même !
La lecture, cet art si noble que l'on encense aujourd'hui comme la bonne façon de passer son temps, peut aussi être, pour les enfants, une porte ouverte vers des mondes imaginaires qui éloignent des autres et de la vie, un refuge mortel à toute vraie communication.
Peu importe le média, ils ont tous la capacité de nous ouvrir l'esprit par ce qu'ils transportent et aussi la capacité de nous asservir par ce qu'ils renferment.
Avant les vacances de la Toussaints on a essayé de tirer le bilan des vacances de cet été avec les enfants. Résultats :
- Mon fils C. accro à la TV et au jeux vidéo
- Ma fille A. accro à la Nintendo DS
- et mon autre fille E. accro à ses livres d'Harry Potter
Donc, on s'est mis d'accord au début des vacanes pour poser tous ensemble des limites à l'usage de nos accrocheries préférées. C'est passé comme une lettre à la poste. Et les vacances ce sont très bien passées.
Eh oui, soyons honnête, la lecture n'a pas plus de vertu que la TV si on se plonge dedans sans retenue ! Je ne suis pas sûr que si on n'avait pas posé de règle pour la lecture, nous aurions été aussi crédible... Car Ariane et Côme avait bien perçu l'enfermement d'E. dans ses livres cet été.
Il n'y a pas d'échelle de valeur qui tienne la route entre les différents médias.
La lecture de "Mein Kampf", est-elle plus vertueuse qu'un éducatif du cerveau sur Nintendo? ou qu'une promenande dans la blogosphère?
Tous les médias son potentiellement des mondes virtuels qui peuvent nous absorber et nous enfermer pendant des heures dans toutes sortes de mondes.
Tous les médias sont des ouvertures à des mondes de pensées et d'êtres qui nous permettent de faire des rencontres avec nous-même, la Vie, les autres.
La noblesse de l'homme réside en lui-même. Aucun média n'a le pouvoir d'asservir quiconque n'y consentirait pas un peu quelque part.
Dans notre société, toute critiquable qu'elle soit, personne ne nous a attaché devant la TV pour nous obliger à avaler des séries, ou des dessins animés. Et qui a dit que si on avait un ordinateur connecté chez soi on ne pouvait pas accompagner son utilisation de règles de vie commune?
Alors que critique-t-on sinon notre impuissance à vivre ensemble? Notre propension à fuir?
La qualité de notre vie ne dépend-elle pas avant tout de la qualité de nos choix?