Sortez vos planches !

Publié le par Tristan

 

Hier, le RER était bloqué la moitié de l'après midi. L’énervement était palpable. Le temps est froid. Il pleut. Il vente. Il repleut. Le soleil apparait, ça chauffe. Puis il disparait. Un peu de douceur et tout d’un coup, c’est une bourrasque. En 24H ont vit des écarts de température de 10 ° C. De la clémence et du vent violent. Dehors c’est rigolo de voir les différences de tenues entre les pleins d’espoirs qui se retrouvent en tenue légère sous un vent et une pluie battante, et deux heures après, ce sont les trop prévoyants qui suent à grosses gouttes sous un épais manteau d’hiver.

Que fait la nature en ce moment ? Elle est complètement imprévisible, elle change du jour au lendemain, d’une heure à l’autre. On n’arrive plus à savoir si c’est le printemps ou l’hiver, quel manteau mettre, avec ou sans pullover, avec ou sans parapluie… Pour ceux qui ont des habitudes bien réglées, ce ne doit pas être très facile. Il nous faut nous adapter à ce qui se passe au jour le jour, voir d’une heure à l’autre. Et cela dure depuis quelques semaines, cet hiver qui ne s’arrête pas. La neige à Venise en mars, c’était à peine croyable !

Que nous montre la nature en ce moment ? Je pense qu’elle nous demande de devenir un peu plus souple, de remettre en question nos croyances et nos habitudes, et qu’elle nous met un peu à l’épreuve pour que nous apprenions à être plus présent, plus vigilant à ce qui se passe et à moins fonctionner en roue libre sans conscience. Si on veut garder la santé et la forme, il faut s’adapter sans cesse au mouvement de la vie et être attentif à la manière dont elle se manifeste et circule. Sinon, c’est le coup de fatigue assuré et les états grippaux qui prennent le dessus. J’en ai fait l’expérience.

Il y a peut être un deuxième message avec cette nature capricieuse et ce printemps agité, peut-être que la nature nous ralenti dans nos empressements de vouloir tout régler à toute allure sans tenir compte de ce qui se passe autour de nous et du temps nécessaire pour réaliser des changements en profondeur. Ces journées agitées qui s’enchaînent sont fatigantes, elles invitent à prendre du repos, de la détente et du calme et à ne pas essayer de lutter pour faire des choses contre nature ou contre nos envies. Si on lutte, la fatigue arrive très vite, le moral tombe vite et on n’a plus de jus. Nous allons devoir apprendre à surfer. Faire de la glisse, en douceur, en souplesse, en accord avec le mouvement de la vie, prendre la vague quand elle arrive, ni avant ni après. Prendre celle que l’on aime et pas une trop grosse ou trop petite qui nous fait peur ou nous ennuie, c’est l’attitude que cette nature capricieuse nous apprend à avoir. 

Alors sortons nos planches pour regarder au-dessus de ces remous vers le soleil ! Sortons nos envies vraies et laissons de côtés les rames de nos devoirs, obligations et croyances qui n’ont pas été sculptées pour nous porter vers nos vrais buts. La nature nous fatigue un peu pour que n’ayons pas trop la force de ramer contre le courant. Trouvons notre voie, et apprenons à surfer sur la vague au lieu de nager dans les remous de nos habitudes et de nos actions sans motivation. 

Essayez vous verrez, l’humeur change immédiatement, et on s’en fiche qu’il fasse beau ou moche ! Bonne vague !

 

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